Parfois, ralentir n’est pas un luxe. C’est un levier stratégique.

Deux fois par année, je disparais. Pas très loin, à moins d’une heure de mon bureau. Je me loue une chambre d’hôtel, seule, sans distraction. Pas pour fuir, mais pour me retrouver. Je m’y dépose, je fais le point, je m’aligne.

Quand je partage cette habitude, la réaction est souvent la même :  « Chanceuse ! Moi, je ne peux pas me permettre ça. » 😕

Mais est-ce vraiment une question de chance… ou un choix ? 🤔

Et si prendre un temps d’arrêt devenait votre meilleur outil pour prendre soin de vous, aligner vos décisions et concrétiser vos projets avec plus de justesse ?

Ajuster son rythme 🕰️

Et si ce que nous percevons comme un frein était en réalité un catalyseur ? ⚙️🔥

Dans notre quotidien où chaque minute est comptée, ajuster son rythme — réduire la vitesse pour souffler un peu — peut sembler contre-intuitif. Pourtant, c’est souvent ce point de bascule où :

  • les idées s’éclaircissent,
  • la vision se redéfinit,
  • les actions se concrétisent.

Je vous propose ici une autre lecture du mot ralentir : non pas une pause subie, mais une stratégie intentionnelle pour gagner en clarté.

L’illusion de la vitesse 🚀❌

Pourtant, notre environnement professionnel semble crier l’inverse : « Plus je fais, plus j’avance. »

Cette croyance est tenace… et coûteuse.

Dans les organisations, les projets s’enchaînent, les attentes s’élèvent, les urgences s’accumulent. Le gestionnaire devient un pompier : il éteint, répond, exécute. 🔥🚒

Mais il perd peu à peu sa vision, son alignement, et parfois sa santé.

Ce que disent les données 📈

Ce besoin d’ajuster son rythme et de prendre du recul n’est pas un luxe personnel, c’est un impératif de santé mentale pour celles et ceux qui portent des responsabilités.

Selon Statistique Canada (2023) :

  • 21,2 % des travailleurs canadiens vivent un stress élevé ou très élevé lié au travail.
  • Chez les gestionnaires de 25 à 54 ans, cette proportion grimpe à 37,3 %.

Les principales causes ?

  • Une charge de travail trop lourde (23,7 %)
  • Une difficulté à concilier travail et vie personnelle (15,7 %)

👉 En d’autres mots, ce n’est pas le manque de compétences qui épuise, mais l’absence d’espace pour respirer, réfléchir et ajuster son cap.

Cas réel : avoir du temps et le leadership ⏸️

Depuis quelques mois, j’accompagne Pierre, gestionnaire dans le milieu communautaire. Son équipe est fatiguée, les tensions montent, et la charge mentale de Pierre est immense. 😓

Lors de notre première rencontre, il me confiait : « Je ne me donne jamais le droit de réfléchir. Je suis constamment dans l’action, comme si m’arrêter était impossible. »

Je lui ai simplement demandé : « Que désires-tu faire avec cette situation ? »

Pierre a choisi d’instaurer un rituel hebdomadaire : 45 minutes seul, porte fermée, messagerie Teams désactivée. Son équipe est informée, il est indisponible sauf urgence. Ce moment est dédié au recul, à la réflexion, à l’ajustement des priorités.

Le résultat ? Ses décisions sont devenues plus stratégiques. Son équipe perçoit un leader plus posé, plus présent.

Les bénéfices concrets d’un temps de recul 🌿

Même court, un espace d’arrêt permet de :

  • Clarifier les priorités, ce qui est urgent n’est pas toujours important
  • Réduire le bruit — distinguer l’essentiel de l’accessoire
  • Retrouver du sens — se reconnecter à l’intention derrière l’action
  • Favoriser l’innovation — les idées neuves naissent rarement dans l’agitation
  • Mieux communiquer — une posture calme et alignée améliore les relations

Comment intégrer des temps d’arrêt dans un quotidien chargé ?

Micro-rituels

  • 10 minutes de silence le matin (sans écran)
  • Une marche en solo à midi
  • Une question à se poser chaque jour : Quels sont mes incontournables à réaliser aujourd’hui ?

Rendez-vous avec soi-même

  • Bloquez 30 à 60 minutes chaque semaine pour faire le point.
  • Journée d’auto-planification stratégique: Un jour par trimestre, hors bureau, pour réaligner vos priorités.

Retraite de leadership : Offrez-vous un court séjour pour reconnecter avec votre posture de leader et réfléchir aux ajustements nécessaires pour conserver votre rythme.

Primeur : Avec ma collaboratrice Janik, nous créons une retraite dédiée. Restez à l’affût pour plus de détails ! 👀

En conclusion🎬

Ajuster son rythme au travail, c’est un soin à s’offrir. Pour soi. Pour son équipe. Et pour redonner du sens à sa mission.

Et vous, quand avez-vous osé ajuster votre rythme pour de vrai ?

Si ce texte résonne en vous et que vous sentez qu’un espace humain, sécuritaire et confidentiel pourrait vous aider à y voir plus clair… parlons-en.

Je serais heureuse de vous accompagner dans la création d’un leadership plus aligné, conscient, et durable.

👉 Réservez l’heure avec Annie Gingras : Échange d’information

À bientôt

Annie

 

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